20 octobre 2010
Le jeune père dans l'air du temps
15:32 Publié dans Tendance | Lien permanent | Commentaires (20) | Tags : gq, grazia, glamour, sandro, ferragamo, minelli
09 janvier 2009
Simple comme une marge blanche
Lorsqu’une marque cherche à se repositionner, c’est que je sache toujours dans le même sens :
rajeunir, glamouriser, urbaniser, déringardiser, monter en gamme plutôt que l’inverse. Une évolution
qui peut prendre plusieurs saisons avant que tous les aspects de l’image de marque (campagne
pub, catalogue, design boutiques, site web, etc.) soient raccord.
Du seul point de vue de la création publicitaire, un des signes graphiques immédiatement associés
au haut de gamme est la présence du blanc, et plus précisément de la marge blanche, appelée parfois
“blanc tournant” lorsqu’elle est régulière. Le blanc, c’est le luxe de ceux pour qui l’espace et le temps
ne sont guère comptés. C’est aussi une expression du bon goût : less is more.
Le blanc est ici le plus souvent associé à un intérieur bourgeois.
Evident : moulures, parquet, meubles élégants ;
Détourné : l’atelier d’artiste ;
Elliptique : discret revêtement de sol ou mural, allant jusqu’au fond neutre et uni d’un studio photo.
Isabel Marant, estampillée "créateur" donc forcément haut de gamme.

Comptoir des Cotonniers, une enseigne moyen-haut de gamme qui a trouvé son concept :

Sandro, moyen-haut de gamme.
retrouve le souffle en 2001 en intégrant le réseau Orcade. Depuis 2003, la marque connaît un renouveau
stylistique. Elle entend flirter désormais avec "les étages les plus démocratiques du haut de gamme".
de la fille blonde avec celle de la pub Isabel Marant.


À ses débuts en 1983, Kookaï, roi de la maille fantaisie abodable, faisait le bonheur des adolescentes (dont j'étais).
En 2005, nouveau concept "industriel chic" pour les boutiques de la chaîne, montée en gamme et tutti quanti.
Apparition de la marge blanche cette saison.

André, enseigne créée en 1904, s'est toujours adressée à une clientèle populaire. Sa vocation ? Chausser toute
modèles exclusifs par saison. Le tout reste très abordable et les modèles tendances cohabitent en boutique


Au début des 80's, San Marina débarque avec plus d'un atout dans son sac : des prix attractifs, une pléthore
de nouveaux modèles à chaque saison et un concept de vente original : des boîtes de chaussures empilées
à même le sol sur toute la surface du magasin. Jusqu'à présent, les visuels des pubs San Marina montraient
une chaussure en gros plan. Avec la marge blanche + l'intérieur bourgeois, on affiche clairement son désir
de monter en gamme. Sauf que les boutiques et surtout le design des boîtes ne suivent pas...


17:56 Publié dans Composition | Lien permanent | Commentaires (1) | Tags : isabel marant, comptoir des cotonniers, sandro, minelli, san marina, andré